Prospections archéologiques sous-marines en baie de Fort de France : un bilan plus que prometteur
Une équipe de l’Université des Antilles et de l’Association Archéologie Petites Antilles dirigée par Jean-Sébastien Guibert (UA) a réalisé des prospections archéologiques dans trois zones des environs de Fort-de-France : la pointe des Nègres, la baie des Flamands et le Carénage. Il a été mené en collaboration avec le Grand Port Maritime, les Forces Armées aux Antilles et le Drassm Ministère de la Culture.
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L’objectif de ce projet était de mettre en évidence d’éventuels vestiges archéologiques sous-marins dans les environs de Fort-de-France. Les moyens mis en œuvre sont deux « poissons tractés » un sonar latéral permettant de réaliser des images des fonds marins au moyen d’ondes acoustiques et un magnétomètre servant à détecter les anomalies magnétiques de possibles vestiges métalliques enfouis dans les sédiments tels des coques en acier ou des canons ou autres structures. Au de-là le projet consiste mettre en œuvre des moyens de connaissance du patrimoine archéologique sous-marin peu utilisés dans les Antilles. Le matériel et les compétences acquises au cours de ces dernières années par l’Université des Antilles permettra de renouveler nos connaissances sur l’histoire maritime de la Martinique. Il s’agit aussi de renforcer le pôle de l’Université des Antilles mer en moyens et compétences et ainsi de participer au développement d’une économie bleue antillaise tant souhaitée. Ce projet est inclus dans le projet Valorisation du Patrimoine archéologique sous-marin financé par la CTM et la préfecture de la Martinique mais aussi par le Drassm Ministère de la Culture et a bénéficié d’un soutien logistique dans le cadre d’un partenariat avec les Forces Armées aux Antilles et du Grand Port Maritime de La Martinique. Il s’est déroulé du 14/5 au 29/5 2022. |
Photographie d’un canon trouvé lors d’une plongée de repérage |
Baie de Fort-de-France |
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Pour rappel dans le domaine public maritime toute atteinte à des biens culturels maritimes sans autorisation peut être sévèrement puni par la loi. Les découvertes fortuites doivent être déclarées à la Direction de la Mer ou au Drassm Ministère de la Culture. Les objets retirés de leur contexte sans étude préalable perdent leur valeur scientifique. Lorsqu’ils sont issus des fonds marins ils doivent être traités par des procédés chimiques ou risquent de se détériorer de manière irrémédiable. |
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Equipe Télémétrie |
Photographie des vestiges d’une épave ancienne en bois affleurant dans le sable on aperçoit une balle de plomb à gauche |
Photographie des vestiges d’un chaland métallique |
Contact : Université des Antilles (J.-S. Guibert) 05 96 72 74 76 / 06 90 65 77 31